Goldfinger (Guy Hamilton, 1964)




Troisième James Bond et le générique d'ouverture continue d'évoluer : des images du film sont projetées sur le corps d'une femme recouverte d'or. Guy Hamilton est à la réalisation (Terence Young ayant demandé un pourcentage sur les recettes du film, il a été évincé). Le scénariste (Richard Maibaum) reste. Le budget du film est plus important que le précédent.

Les vilains se suivent et ne se ressemblent pas, idem pour les James Bond Girl. Dans Goldfinger Bond trouve un premier alter ego féminin chez Pussy Galore (même si elle ne fait pas le même travail que lui). Les Gadgets prennent une place plus importante avec l'apparition de l'Austin. Des trois premiers James Bond Goldfinger est sûrement celui où l'ambiance espionnage est la plus forte. Même si le scénario procède à un retournement qui s'apparente presque à un Deus Ex Machina il est bien rythmé. Goldfinger grave dans le marbre les points récurrents de la série déjà ébauchés dans les deux autres films.

John Barry collabore avec Leslie Bricusse et Anthony Newley pour la chanson Goldfinger chantée par Shirley Bassey. Le James Bond Theme est incorporé à la chanson. John Barry démontre durant toute cette BO qu'il peut à la fois garder un ton immédiatement identifiable tout en changeant de style de musique.