Jean Louis Murat, Cheyenne Autumn, Virgin, 1989


La voix de Murat est parfois un peu malhabile, moins riche et moins ample que sur ses prochains albums. La batterie électronique, façon Indochine, de te garder près de moi est assez agaçante et ce premier album dans son ensemble a plutôt mal vieilli (mais peut-être que ce genre de sonorité reviendra, je sais pas vous, mais je supporte de mieux en mieux le son des années 80 peut-être que c'est à force d'écouter des morceaux de jazz-rock). Une chose me semble sûre, les textes et le style de Murat sont déjà là, un genre de blues français rampant sous une rencontre improbable entre des poètes de la Renaissance et une musique pop années 80... au fil des albums tout ça va s'arranger.

Jean Louis Murat, Si je devais manquer de toi en concert très rétro... mais avec un bon solo d'harmonica (trop court).