The Killers, Imploding the Mirage, 2020

 


 

Cet été j'ai écouté les albums des Killers dans l'ordre chronologique à l'occasion d'un long trajet en voiture. Ça n'a jamais été ennuyeux, et il y eut même de très beaux moments. 

Sam's Town est sûrement l'indépassable de The Killers, l'album marque un moment de grâce, un alignement des étoiles. On cherchera ensuite à retrouver ces ambiances, ce sentiment, ces envolées. En vain. Une fois cela admis on peut continuer à écouter les Killers et trouver d'album en album des restes de poussières d'étoiles, ça et là. La fièvre des débuts réapparait de temps en temps, le rythme général est entraînant et il y a de fort bonnes chansons.

Dans Imploding the Mirage, disponible depuis le 21 Août, tout est calibré pour plaire à un large public. À première écoute le sixième album du groupe de Los Angeles n'est pas désagréable. La voix de Brandon Flowers fait beaucoup pour l'accroche. Les mélodies sont intéressantes. Même si le guitariste Dave Keuring (déjà absent des séances de photos de Wonderfull Wonderfull) semble parti pour une carrière solo, le groupe a gardé son style. Celui d'une formation pleine de lumière et de grâce qui se déhanche dans le désert avec ses hymnes rocks.

The Killers c'est un peu U2 torpillé par Bruce Springsteen..

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Chansons pour découvrir l'album : My Own Soul's Warning (le tube de cow-boy), Caution (la chanson qui raconte l'histoire d'une fille avec un solo de guitare de Lindsay Buckingham) et My God (pour voir si vous supportez le côté religieux du groupe).