The Verdict troisième album de Queensrÿche depuis l'arrivé de Tod La Torre au chant ravive la flamme des premiers opus avec une musique plus heavy metal que rock. Il n'en reste pas moins que les compositions du groupe gardent une originalité qu'il faut savoir apprivoiser. Il ne faut pas oublier que Queensrÿche, formé à Seattle (USA) en 1982, est un des pionniers du heavy metal progressif.
La première écoute de The Verdict laisse un peu dubitatif. Il y a bien quelques riffs, quelques mélodies et refrains qui font mouches instantanément mais la conception complexe des morceaux perd l'auditeur dans un labyrinthe. Comme souvent avec ce genre de musique l'album demandera plusieurs écoutes avant d'être apprivoisé. L'architecture dessinée par les 10 morceaux composant The Verdict devient vite plus claire et il fait bon se promener dans l'édifice. Imagination et évasion sont au rendez-vous malgré des paroles un peu sombre qui tourne autour de l'état du monde actuel (guerre au moyen-orient, injustice, corruption...).
L'heureux mariage entre une musique immédiate (heavy metal) et plus cérébrale (rock progressif) prend au bout de trois ou quatre écoutes. Il serait dommage de se priver du plaisir auditif qui surgit alors.
L'heureux mariage entre une musique immédiate (heavy metal) et plus cérébrale (rock progressif) prend au bout de trois ou quatre écoutes. Il serait dommage de se priver du plaisir auditif qui surgit alors.
Queensrÿche, The Verdict, Century Media, 2019