On - mais qui est ce on ? - nous dit qu'il faut envoyer un signe fort aux marchés, ce qu'illustre très bien Guy Birenbaum :
C'est comme un air de pipeau, le même qu'en 2008, non ?
Il y a des meutes à Londres dans un "quartier multiethnique". Pourquoi multiethnique ? A quoi jouent les médias qui emploient ce genre de terme pour parler d'émeute et les géolocaliser ? Est-ce que par hasard il n'y aurait pas là une volonté de faire passer un message empreint d'essentialisme : "l'ethnique" brûle de la voiture et incendie du magasin parce qu'il est "ethnique" ? Pourquoi ne pas titrer qu'à Londres un quartier envoie un signe fort aux marchés ?
Il y a des meutes à Londres dans un "quartier multiethnique". Pourquoi multiethnique ? A quoi jouent les médias qui emploient ce genre de terme pour parler d'émeute et les géolocaliser ? Est-ce que par hasard il n'y aurait pas là une volonté de faire passer un message empreint d'essentialisme : "l'ethnique" brûle de la voiture et incendie du magasin parce qu'il est "ethnique" ? Pourquoi ne pas titrer qu'à Londres un quartier envoie un signe fort aux marchés ?