Giacinto Scelsi, The Orchestral Works 2, mode, 2006


The Orchestral Works 2 est un disque flippant. D'ailleurs, Uaxuctum - The Legend of the Mayan City wich they themselves destroyed for religious reasons (1966) est un titre flippant, le morceau est comment dire... Pire. Dans Quattro Pezzi (su una nota sola) ils sont 25 musiciens pour assurer la partition de Scelsi. Pour détruire la ville Maya, ils sont plus de 30... Il y a des cuivres profonds qui résonnent comme des cavernes, des voix qui hululent comme des fantômes et des cordes de film d'horreur (sans le côté tape à l'oeil de la plupart des BO dédiées au genre). C'est bien sûr une musique à s'écouter tranquillement, mais je ne mettrais pas ma main au feu que vous irez vous coucher serein après ça. Il y a des stridences qui font mal par où elles passent, alors pourquoi écouter ça ? C'est qu'il doit y avoir, comme pour le hard rock, une part de cinéma intérieur qui s'enclenche et qui fonctionne... une catharsis, un défoulement, pas mal de curiosité aussi. Ce Orchestral Works 2 est beaucoup moins apaisant que le Giacinco Scelsi dont on a déjà causé...

Giacinto Scelsi, Uaxuctum 2nd Mouvement