Rencontre avec Sylvain Girault

Crédit photo : Damien Bossis


A l’occasion de la sortie du disque La Dame Blanche - dont nous parlerons très prochainement - distribué par Coop Breiz, votre docteur des oreilles s’est entretenu avec Sylvain Girault. Une discussion qui tourne autour des musiques traditionnelles en abordant ce qu’elles sont, leur visibilité, comment elles sont perçues, le problème des labels qui les chapotent, Internet, le modèle de Louis XIV en culture… et le Nouveau Pavillon.


Dj Duclock : Une question existentielle pour commencer : comment vient-on aux musiques qu’on appelle musiques traditionnelles ? Parce que toi tu avais un groupe plutôt rock et pas traditionnel, non ?

Sylvain Girault : Non, non c’était un groupe qui était dans une autre forme. En fait c’est un répertoire que tu peux mettre en forme de plusieurs façons, que tu peux éclairer de manières différentes. Pour moi Katé Mé c’était plutôt une mise en forme plus influencée par les musiques groove, jazz, hip hop et tout ça… rock. Ma venue aux musiques traditionnelles date de bien avant, en fait j’étais un violoniste classique. Je jouais du violon dans une école de musique avec des gammes, tout ça… c’était chiant. Enfin disons qu’on m’apprenait bien la technique mais qu’on ne m’apprenait pas à aimer la musique et c’est un peu la base quand même. J’avais en plus, de par ma famille qui n’avait pas vraiment de répertoire traditionnel, une approche orale de la musique et très ludique. C’est à dire : tu entends un air, tu t’autorises à le reproduire. Et ça c’est le sens profond, le sens premier, le sens de base de ces musiques-là. C’est à dire un rapport ludique et quotidien à la musique. Par exemple quand je fais des photocopies, je cherche des sonorités sur la photocopieuse, je fais une rythmique et je chante dessus. C’est ce rapport là que j’ai avec la musique. Je n’ai pas de rapport sacré ou de respect absolu et ça c’est le propre de tous les musiciens, avant on les appelait les "musiciens routiniers", c’est exactement la même chose. C’est ça dans toute les cultures du monde. Je précise ça parce que quand on parle de musique traditionnelle aujourd’hui depuis les années 70 et même avant on précise l’origine géographique : musique bretonne, musique moyen-orientale… sauf que moi, je défends l’idée que ces musiques-là elles ont en commun une même force, une même énergie, un même rapport : l’oralité, le fait que ce soit des musiques de l’oralité, des musiques collectives, communautaires et qui ont un sens social, le fait que ce soit des musiques du son, c’est à dire des musiques où le son doit prendre sa place dans l’espace, dans l’environnement… Il y a plein d’éléments qui sont universels à ces musiques populaires du monde entier. Après il y a des variantes locales.

Dj Duclock : Oui tu peux t’approprier ces musiques assez facilement.

Sylvain Girault : Voilà, ce que je veux dire c’est que pour moi, quand je parle de musique traditionnelle bretonne elle est avant tout musique, ensuite elle est traditionnelle et en dernier lieu elle est bretonne. C’est pour ça que je partage pas toujours la même conception de ces musiques-là avec d’autres mouvements… pour simplifier. Je me suis un peu égaré mais bon… Voilà par exemple mon père, il prenait mon violon, il venait d’entendre une musique à la radio, il n'avait jamais joué de violon et il jouait l'air au violon. Avec une flûte en bricolant… il sifflait, il chantait… il avait ce rapport immédiat, ce rapport ludique que moi je ne retrouvais pas dans la musique classique. A l’adolescence j’ai arrêté le violon. J’ai dit à ma prof « je t’emmerde, je fais ce que je veux » comme plein d’élèves des écoles de musique, et ma mère m’a dit « à côté là y a un mec qui fait du violon irlandais, j’ai lu ça dans le journal, t’as qu’à aller voir, il a l’air sympa. » J’ai tapé à la porte et puis là je suis rentré dans un univers et j’ai dit : « Ah, là ! C’est ça ! ». Ce qui n’empêche pas que ça demande après... si tu es passionné, si tu veux aller plus loin comme en informatique ou n’importe quelle autre activité, il faut un peu de travail et de technicité. Mais je me suis plus ressenti là-dedans, et par le biais du violon j’ai abordé le chant. Au violon j’avais un bon niveau amateur et en chant j’ai pu accéder à des scènes professionnelles et en faire en partie mon métier puisque je partage mon temps entre la direction d’une salle et puis la musique.

Dj Duclock : Alors justement, la direction d’une salle, il s’agit du Nouveau Pavillon. Qu’est-ce que propose cette salle ?

Sylvain Girault : C’est un lieu dédié aux musiciens traditionnels professionnels français et européens essentiellement, qui créent à partir de ces musiques-là. On appelle ça scène de musique traditionnelle mais je préfère dire toute cette phrase-là parce qu’on voit la logique. Ça veut dire que ce sont des artistes qui créent, sinon ça ne serait pas des artistes. Et qu’est-ce qu’ils investissent dans leur création ? Des langages issus de ces musiques là. Parce que pour moi la musique traditionnelle ce n’est rien d’autre qu’un langage, ce n’est pas un carcan qui doit être respecté, c’est pas une route, enfin si... une route à la limite. C’est un chemin, ça va quelque part, mais c’est pas un carcan.

Dj Duclock : C’est une base.

Sylvain Girault : Voilà, c’est un langage, comme avant de faire un roman en Espagnol tu apprends bien l’Espagnol parce que sinon tu va avoir trois mots à ta disposition et ça ne peut pas exprimer toutes les micros choses que tu voudrais exprimer ; là c’est pareil. Le questionnement que je me suis posé c’est : comment ces musiciens qui en fait investissent des langages hérités de civilisations rurales arrivent à parler à nos contemporains dans nos sociétés qui sont des sociétés très occidentalisées, très mondialisées, très branchées sur les nouvelles technologies, très urbaines et comment ce frottement-là se fait et en quoi ils sont intéressants, pertinents et contemporains finalement ? Une fois que j’ai posé ce questionnement, je m’intéresse autant aux gens qui viennent d’Irlande, du Danemark, d’Italie, de Bretagne ou peu importe. Je m’intéresse autant à des instrumentistes qu’à des chanteurs, autant à des formes solo qu’à des gros groupes, autant à des choses assez faciles d’accès qu’à des choses plus expérimentales comme je fais dans un festival qui s’appelle : « Brèches » et qui est consacré à des formes qui vont vers la musique contemporaine, l’improvisation, vers les musiques électro-acoustiques, vers les machines, vers les installations tout ça… disons le questionnement central est celui que j’ai dit, mais sur la déclinaison c’est très large et puis l’esprit du Nouveau Pavillon c’est de ne pas être un club comme l’ont été parfois certains clubs de jazz, c’est a dire un lieu pour les aficionados par les aficionados... ou tu en es ou t’en es pas, comme Michel Jonasz chante dans « la boîte de jazz » où il faut que le mec cite les références pour être accepté. Moi je veux faire l’inverse, que tout le monde puisse rentrer. Après évidemment quand tu vas voir un concert de musique irlandaise, si tu connais les différences entre la musique du Donegual et la musique du Kerry, tu vas pouvoir dire « putain ! là le phrasé qu’elle a fait il est monstrueux parce que ça fait référence au jeu de machin ». Ce que je programme doit pouvoir s’adresser à tout le monde. On a ce volet, qui est le plus large de notre activité, qui est la diffusion : on fait une saison d’Octobre à Mai, mais on a également une activité de soutien à la création, ou bien on accueille des résidences d’artistes et puis on fait aussi des actions culturelles dans les écoles, les écoles de musiques, les associations, on a fait des concerts dans une maison d’accueil d’handicapés… des choses plus périphériques à notre activité mais qui lui donnent du sens. On est deux salariés et ça fait beaucoup de chose pour deux.

Dj Duclock : A l’heure actuelle, en musique traditionnelle, je trouve des choses dans les vieux catalogues, mais ces derniers temps j’ai plus de mal à trouver des choses qui m’intéressent. Ah si, dernièrement j’ai écouté Startijenn qui m’a bien accroché. Mais souvent je leur reproche d’être figées, très marquées… Qu’est-ce que tu me conseillerais comme écoute, est-ce que tu as quelques pistes ?

Sylvain Girault : Bah, La Dame Blanche ! Là tu m’as quand même tendu la perche. Après ça dépend. Il y a des choses que moi j’appelle répertoire. C’est à dire que tu pars d’un répertoire mis en forme d’une manière différente, qu’on orchestre et puis il y a des choses ou l’artiste va investir des éléments de langage traditionnel dans une œuvre, mais qui va aussi mixer plein de choses différentes et c’est souvent inclassable, inétiquetable, ça m’intéresse aussi dans la mesure où il va investir ces langages-là. Après ça dépend de là où l’on place la barre.

Dj Duclock : Est-ce qu’il y a des labels, à l’heure actuelle, qui te "parlent" ?

Sylvain Girault : Non. C’est là un des grands problèmes ici en Bretagne qui regroupe à peu près un tiers des musiciens traditionnels en France et qui jouent de la musique pas que bretonne, mais aussi indienne, balkanique, irlandaise… Beaucoup sont en Bretagne et en région parisienne ce sont les deux pôles, après il y a aussi le sud de la France et puis après il y a les musiques régionales à identité très forte qui regroupent aussi beaucoup de musiciens, mais souvent amateurs : en Corse, en pays Basque, un peu dans tout le sud Occitan. Le Nouveau Pavillon essaye d’être un lieu qui a une ligne éditoriale forte, mais qui n’a pas de prolongement éditorial en terme de disque, et il manque une maison de disque, un label fort. Avant il y a eu Auvidis/Silex, mais on les trouve plus beaucoup maintenant. Ils ont arrêté il y a dix ou quinze ans. Tu vois, nous on est distribué par Coop Breizh…

Dj Duclock : Mais c’est pas vraiment un label.

Sylvain Girault : Coop Breizh ils distribuent surtout les auto-productions. Nous on a produit La Dame Blanche. De toute façon aujourd’hui beaucoup plus de gens auto-produisent, même ceux qui auraient les moyens d’être produits s’auto-produisent.

Dj Duclok : Oui pour garder la main sur son travail.

Sylvain Girault : Et puis le mec il va pas faire l’effort de la promotion… et puis après parfois tu te retrouves sur un label où dans la même collection t’as des trucs à deux balles et tu n’as pas envie de les cotoyer. Tu as envie de maîtriser ton truc.

Dj Duclock : Il y avait Ocora/Radio France qui faisait un bon boulot.

Sylvain Girault : Oui, mais c’est plus roots. Après y a une maison d’édition qui s’appelle An Naer qui est pas mal à côté de Saint Brieuc. Ils font de belles productions, un ou deux disques par an très grand maximum. Très appliqué. Après, 5 planètes des fois fait des choses pas mal. L’Autre Distribution à de belles choses, mais c’est un sur…

Dj Duclock : Oui c’est pas comme s’il y avait un label très fort auquel tu puisses te raccrocher…

Sylvain Girault : Et puis personne n’ose le faire parce que là on ne sait pas si ça va partir ? Si ça continue sur le disque ou sur le net ? Les gens hésitent, attendent quelques années pour voir ce que le public va faire. S’il va écouter vraiment la musique sur Internet…

Dj Duclock : La qualité sonore d’Internet est pas encore vraiment au point…

Sylvain Girault : Ah ben un disque comme La Dame Blanche sur du MP3… quand tu vois la profondeur des sons ! Le MP3 ça compresse un max. Ce qui m’inquiète c’est l’effet sur les oreilles de mes jeunes contemporains, beaucoup écoutent énormément de MP3 et ils entendent plus les graves… Sur la richesse du son ça fait peur. Bon sinon des noms… Tiens par exemple la saison prochaine dans Brèche, l’année prochaine, on programme un duo de basques : Kristof Hiriart avec un accordéoniste Didier Ithursarry. Kristof Hiriart c’est un mec qui est à la fois percussionniste et chanteur, il improvise un peu à la manière de Benat Achiary. C’est entre l’impro et le chant. Un flûtiste (Sylvain Roux) qui est complètement hallucinant qui faisait partie de la compagnie Bernard Lubat qui joue avec une joueuse de koto japonaise, fifre gascon et koto… c’est une musique totalement acoustique, il faut la voir dans un petit lieu c’est extra ordinaire ; voilà dans les choses qu’on peut faire l’année prochaine. On fait aussi un truc qui s’appelle Ostinato où tu as deux mecs : un bandonéoniste et un saxophoniste qui joue aussi des machines. Ils sont face à face, autour tu as le public assis par terre et autour tu as les enceintes en quadriphonie… Eux ils sont au milieu de toi et toi tu es au milieu du son. Tu as une soixantaine de personnes et deux lampes de chevet… ça démarre tout doucement et le principe c’est l’Ostinato c’est à dire quelque chose qui tourne tout le temps, en boucle, et ça évolue…

Dj Duclock : Comme une transe ! tu ressors de là et il faut deux jours pour te remettre.

Sylvain Girault : Exactement, tu as des gens qui pleurent d’autres qui s’endorment… mais qui se sont endormis grâce à la musique. Il y des choses vachement bien, mais ce dont on souffre d’abord c'est de l’image… parce qu’il faut expliquer ce que l’on fait. Quand tu dis du rock, tout le monde voit ou à peu près, mais y a des gens tu peux leur expliquer dix fois... eux ils voient toujours le Bagad pourri qu’il voient lors des fêtes de la moule à Tharon-plage l’été. Pour eux la musique traditionnelle c’est ça. En fait la difficulté… bon je devrais pas dire ça parce que c’est souvent mal compris mais je le dis quand même : ce sont des musiques qui sont parmisles plus jouées en France, sauf qu'elle sont jouées en pratique amateur essentiellement, à 95 %, et vachement underground. Par exemple dans mon village, j’ai appris dernièrement qu’à Vigneux-de-Bretagne il y avait un accordéoniste qui jouait avec un violoniste ; ils se réunissent le vendredi soir avec un copain guitariste puis ils jouent pour la famille, un répertoire de musique bretonne avec un peu de valse etc… et ça t’en as des milliers. C’est quelque chose qui existe, mais ce sont des musiques qui ont du mal à faire émerger - je vais dire le mot détesté dans ces musiques-là - mais ce sont des musiques qui ont eu du mal à faire émerger une élite. C’est à dire comme dans toute musique… dans le jazz il y a des gens qui s’amusent hyper bien et puis il y a eu John Coltrane qui a fait exploser le machin, qui a fait avancer les choses… et puis qui a entraîné des milliers de jeunes à vouloir faire du saxophone. Alors quand je dis « il faut défendre une scène professionnelle dans ces musiques-là » on me dit « ouais... tu renies ». Mais non je ne renie pas d'où je viens, au contraire… Pourquoi il y a plein de jeunes dans le Nord Vendée qui veulent jouer de la veuze ? La veuze c'est la cornemuse qui était jouée en nord Vendée, en Loire Atlantique et en Sud-Morbihan. C'est une cornemuse qui est complètement différente du biniou par exemple et il y a plein de jeunes qui en jouent aujourd'hui parce qu'à un moment ils ont vu sur des scènes celui qui a commencé à en jouer dans les années 80 : Thierry Bertrand, un virtuose, et dans son coin de Challans par là, dans la région, il a donné envie à plein de jeunes. Le professionnel enrichi l'amateur et l'amateur fait parfois émerger quelqu'un qui va en faire sa profession. Les deux ne s'opposent pas du tout, il sont complémentaires et il manque à ces musiques des notions d'exigence, de qualité, de professionnalisme, même si ça a vachement évolué par rapport aux années folk... les années 70 où les mecs jouaient de dix instruments chacun, un banjo, des cuillères... et qu'ils jouaient tout pareil et parfois avec une dextérité...

Dj Duclock : Toute relative.

Sylvain Girault : Ouais, toute relative et trois accords à la guitare. Ce qui était génial, il y avait un peu ce côté youpie tagada des années 70, mais ce n'est pas suffisant pour faire émerger quelque chose de novateur et dans les années 80 il y a eu pas mal de départements de musique traditionnelle qui se sont créés dans les écoles de musique, y a eu beaucoup d'association qui ont fait de la formation et aujourd'hui les petits jeunes qui arrivent là... ce sont des tueries. Enfin depuis déjà 10 ans... Erwan Hamon, tu vois il a même pas 30 ans. Il a un niveau de flûte ! Il improvise, mais il n'improvise pas jazz, l'improvisation n'est pas une notion uniquement propre au jazz. Il a une virtuosité qui n'a rien à envier aux musiciens jazz ou classique. C'est un grand musicien. Aujourd'hui ces musiques sont confrontées en France et en particulier en Bretagne à un problème, c'est qu'il y a d'un côté ce qui fait vivre ces musiciens : le bal, le fest noz, c'est comme ça qu'ils bouffent... pas sur le concert ou la création. C'est ça qui marche et qui leur fait des cachets et puis les gros festivals comme Lorient où ils programment Stivell, Tri Yann et Dan Ar Braz c'est à dire les mecs qui ont fait les années 70. Et au milieu toute cette scène intermédiaire qui est plutôt sur la création, le concert et l'innovation a du mal à émerger parce qu'ils sont méconnus, qu'ils n'ont pas de relais médiatique. Pierre Bouteiller avait été interrogé sur la question il avait dit "Oh les binious, vous nous emmerdez". Tout est mélangé et puis c'est un mépris profond pour ces musiciens-là... En France les élites culturelles ont toujours méprisé tout ce qui relève de la culture populaire depuis Louis XIV. Ce modèle n'a pas bougé d'un iota. C'est un modèle qui est fondé sur la hiérarchie des genres artistiques. Il y a les grandes oeuvres de l'esprit qu'on doit distribuer au bas peuple... c'est quand même ce qui a justifié les années de colonisation et on continue à fonctionner sur ce modèle Beaux arts, belles oeuvres, beaux esprits qui ne sont plus aujourd'hui décidés à Versailles mais à Paris ou dans quelques enseignes de la culture dominante et puis on ne nie pas que le peuple avait des formes d'expression culturelles, mais ce ne sont que des formes d'expression populaires... c'est pas de l'art. C'est très différent par exemple dans les pays d'Europe de l'Est où justement la culture populaire est l'énergie pour la création d'aujourd'hui. Bon en France ça a évolué, mais avec Sarkozy ça revient vachement vers ça, c'est à dire, le Ministère de la Culture a comme directive d'aller dans ce sens, c'est à dire dans chaque région quelques scènes nationales très fortes comme le Lieu Unique, qui diffusent la vérité de l'art et puis le reste on s'en mêle pas, ça relève du Ministère de la Jeunesse et des Sports ou des centres sociaux et des maisons de quartiers... Et pour boucler la boucle : Le Nouveau Pavillon est la seule scène de musique traditionnelle en France et la seule qui soit subventionnée par le Ministère de la Culture. Bon je viens de critiquer, mais il me subventionne. Mais j'ai été une anomalie en fait, arrivée à un moment où il y avait un conseiller musique qui aimait ces musiques-là.

Dj Duclock : Impeccable. Merci Sylvain.

Vous pouvez écoutez des extraits de Sylvain Girault et du Guillard Quartet sur leur Myspace. Je vous conseille fortement d'aller les voirs et les écouter en concert, ça fait du bien par où ça passe.