J'apprends à l'instant que les radios NRJ et Chérie FM ont perdu respectivement 400 000 auditeurs et 500 000 auditeurs de fin 2007 à fin 2008 (source Ouest France du Mercredi 4 Mars) ; j'ose espérer qu'il en est de même pour disons Europes 2 et la floppée... Ces radios dites libres m'ont pas mal fait souffrir lors du ramassage scolaire, NRJ était alors diffusé pendant les 3/4 d'heures de trajet de la campagne au collège... Plus tard dans les serres de tomates de Brest les hauts parleurs diffusaient Europe 2... et on faisait pas mal d'heures sup, 10 heures de programmes dits libres par jour, je sais de quoi je cause, un vrai calvaire, nettoyer des serres avec La Grande Sophie qui entonne son refrain "Du courage... du courage... du courage..." dix fois par jour. Ces radios ne parlent pas de musique mais de marchandise et de production industrielle et arrivent a transformer un titre de Placebo ou Radiohead en rengaine. Elles n'ont pas un rôle de découvreuses de talents et aucun disc jockey de ceux de la trempe des John Pell pour la BBC ou Bernard Lenoir sur France Inter n'y officient, les play list diffusées sont désepérément creuses. Il ne s'agit pas de musique mais de rotation lourde (jusqu'à la diffusion du même titre - mais jamais en entier - toutes les demi-heures) et de marketing. Ce n'est pas sur ce genre de radio que l'on fait des découvertes, il y a qu'à regarder (j'ai pas dit écouter) les playlists qui se confondent avec les jingles merdiques. Bien sûr il y a quelques exceptions et une fois que Ridan est lancé, par exemple, la grosse machine industrielle va se pencher dessus... Ces radios fonctionnent sur un modèle qui ne tient pas le coup pour les amateurs de musiques. Et à chaque fois le même discours : les radios "libres" ont raté le virage d'Internet, c'est à cause du téléchargement et des I-pod... Laissez-moi proposer une alternative plus simple : les radios "libres" diffusent de la merde et les auditeurs s'en rendent de plus en plus compte.
Queen, Radio Ga-ga
Queen, Radio Ga-ga