Puissance, Grace Of God, Equilibrium, 2007
C'est pas nouveau, il y a quelque chose de pourri au royaume de l'industriel, du new age et du neo folk. Sous couvert de provocation on passe de l'imagerie totalitaire et du message. Je vous laisse vous renseigner vous-même sur des groupes comme NON ou Death In June (qui au demeurant ont fait quelques bons morceaux...). Voici une petite vidéo diffusée sur Arte pour ne pas mettre tout le monde dans le même sac. Allez savoir où se range Puissance, alors même qu'ils entendent dénoncer les complots, ils brouillent eux-mêmes les cartes...
Derrière une musique martiale qui se réclame de Wagner trempée dans l'électro pop synthétiseur, Puissance présente l'ennemi : les néo-conservateurs et l'ordre mondial occidental... on pense "aux marchands du temple". Tout au long de l'album le duo nous explique d'une voix professorale assez monotone - mais à grand renfort de roulements de tambour et d'envolées de synthés - qu'ils connaissent le chemin et qu'on nous ment, qu'il ne faut pas faire partie de ce que d'autres ont appellé "la meute" (vous savez "les autres", ceux qui ne comprennent pas et font rien qu'à écouter de la musique de merde en lisant des livres de merde et des journaux de merde) et que la guerre finale est proche... A final conflict, you're the one to lead the way / to save the world from ruin, and moral decay / No matter that your conscience is blacker than the night / you stand in safety and let others children fight / No price is too high just as long as you don't pay / We will stand firm, we will stand tall, we will prevail / And so we bend the rules of freedom once again / History will judge you, in the pages that you stain / Stay with me / Fight and die / Stay with me /Fight and die... Une dénonciation constante et une façon de laisser entendre qu'ils possèdent la réponse et la solution... Mais quelle est cette solution ? Des paroles obscures derrière lesquelles traîne toujours la même imagerie apocalyptique et totalitaire et, en sous-terrain mais dévoilé et pointé du doigt, les vilains comploteurs de la finance américains et occidentaux qui veulent détruire le monde et face auxquels il faut se dresser pour défendre "la liberté". On s'emmerde ferme avec cette soupe peu claire et trop souvent ressassée.
Et puis... voilà que l'on retrouve le duo de Puissance sur le projet Arditi, toujours sur le label portugais Equilibrium et là... avec en plus les petites phrases du style « Nous chantons les louanges de la guerre. Non parce qu’elle entraîne la mort des individus, mais parce qu’au contraire elle les rend vivants » la parenté avec le discours et l'imagerie fasciste est plus qu'évidente. Un petit tour sur www.arditi.tk (je vous laisse taper ça, pas envie de mettre le lien) apporte un sinistre éclairage. Mais comme souvent l'appartenance ne sera pas assumée et on me répondra que c'est pour la provocation ou juste de l'imagerie... Elle a bon dos la provocation qui se décline, avec toujours le même discours, la même imagerie totalitaire, au fil des albums et des projets.
Derrière une musique martiale qui se réclame de Wagner trempée dans l'électro pop synthétiseur, Puissance présente l'ennemi : les néo-conservateurs et l'ordre mondial occidental... on pense "aux marchands du temple". Tout au long de l'album le duo nous explique d'une voix professorale assez monotone - mais à grand renfort de roulements de tambour et d'envolées de synthés - qu'ils connaissent le chemin et qu'on nous ment, qu'il ne faut pas faire partie de ce que d'autres ont appellé "la meute" (vous savez "les autres", ceux qui ne comprennent pas et font rien qu'à écouter de la musique de merde en lisant des livres de merde et des journaux de merde) et que la guerre finale est proche... A final conflict, you're the one to lead the way / to save the world from ruin, and moral decay / No matter that your conscience is blacker than the night / you stand in safety and let others children fight / No price is too high just as long as you don't pay / We will stand firm, we will stand tall, we will prevail / And so we bend the rules of freedom once again / History will judge you, in the pages that you stain / Stay with me / Fight and die / Stay with me /Fight and die... Une dénonciation constante et une façon de laisser entendre qu'ils possèdent la réponse et la solution... Mais quelle est cette solution ? Des paroles obscures derrière lesquelles traîne toujours la même imagerie apocalyptique et totalitaire et, en sous-terrain mais dévoilé et pointé du doigt, les vilains comploteurs de la finance américains et occidentaux qui veulent détruire le monde et face auxquels il faut se dresser pour défendre "la liberté". On s'emmerde ferme avec cette soupe peu claire et trop souvent ressassée.
Et puis... voilà que l'on retrouve le duo de Puissance sur le projet Arditi, toujours sur le label portugais Equilibrium et là... avec en plus les petites phrases du style « Nous chantons les louanges de la guerre. Non parce qu’elle entraîne la mort des individus, mais parce qu’au contraire elle les rend vivants » la parenté avec le discours et l'imagerie fasciste est plus qu'évidente. Un petit tour sur www.arditi.tk (je vous laisse taper ça, pas envie de mettre le lien) apporte un sinistre éclairage. Mais comme souvent l'appartenance ne sera pas assumée et on me répondra que c'est pour la provocation ou juste de l'imagerie... Elle a bon dos la provocation qui se décline, avec toujours le même discours, la même imagerie totalitaire, au fil des albums et des projets.