Robert Plant, Carry Fire, Nonesuch Records, 2017

Robert Plant Carry Fire


69 ans et un quinzième album depuis la fin de Led Zeppelin pour Robert Plant le bluesman anglais à la voix d'or.

Sons électroniques, claviers, guitare rock, oud, percussions, clavier, violoncelle... de nombreux instruments se marient pour donner un rock éthéré qui colle à la voix diaphane et magique de Robert Plant. Les paroles tournent autour du passage des saisons, elles possèdent souvent une touche mystique. Elles se font politiques pour parler des migrations (New World) ou de la construction de frontières (Carving up that world again... a wall and not a pence), de la vente d'armes, de leur utilisation et de la religion (Bones of Saints).

Robert Plant expérimente toujours, surtout dans le son et il est entouré de très bons musiciens (les Sensational Space Shifters avec quelques invités). Les nostalgiques retrouveront ça et là quelques lointains échos de feulement zeppeliniens dans la voix du chanteur mais le propos n'est pas là. La magie plane toujours, différente et envoutante. Un album dépouillé et apaisé (A Way With Words), arabisant (Carry Fire), rock et blues. Hypnotique.