Life Of Agony, Place where theres no more pain (Napalm Death, 2017)

Life Of Agony, Place where theres no more pain


Le groupe Life Of Agony formé lors de l'été 1989 par le chanteur Keith Caputo, le bassiste Alan Robert et le guitariste Joey Z à Brooklyn (New York, USA) est rejoint en 1993 par le batteur de Type O Negative (Sal Abruscato), l'album Rivers Run Red sort dans la foulée, puis le batteur de Type O Negative est remplacé par celui de Pro Pain (Dan Richardson). L'album Ugly sort en 1995 et le chanteur d'Ugly Kid Joe (Withfield Crane) remplace Keith Caputo après son départ du groupe en 1997 alors que Soul Searching Sun vient de sortir. Quand le groupe se sépare en 1999 Alan Robert forme un autre groupe avec des musiciens de Biohazard... Bref, Life of Agony fait partie du son des années 90.

Les années 2000 voient une reformation du groupe avec les membres d'origine, un album (Broken Valley) sort en 2005 mais c'est un fiasco commercial. Il faudra attendre 12 ans pour que Place where theres no more pain voie le jour en avril 2017. Entre 2005 et 2017 le groupe s'est de nouveau séparé et reformé, son chanteur Keith Caputo est devenu une chanteuse et s'appelle désormais Mina Caputo, sa voix n'a pas bougé, elle est toujours aussi particulière.

Le chant écorché (mais sans en faire des tonnes) et la musique feront remonter quelque chose des années 90 (un son de basse par-ci, un riff et une batterie grunge par là, un soupçon d'Alice in Chains dans la voix...) mais la nostalgie n'est pas le propos de l'album. Le disque est à la fois massif et mélodique, rempli de chansons noires et introspectives. Les vieilles recettes se mélangent à du neuf pour le grand plaisir des oreilles et l'album devient vite addictif.

D'après l'interview donnée dans le Rock Hard n°175 (Avril 2017) le label Napalm Record a donné carte blanche au groupe pour les compositions et la pochette de l'album. Une jaquette et un livret signés Alan Robert (le bassiste) qui est aussi dessinateur de BD. Impossible de bouder son plaisir.