Etienne Jaumet, Night Music, Versatile, 2009

La jaquette de l'album, déjà, a une certaine classe, le sobre de certains disques d'électro des années 70. Ensuite on prendra note qu'Etienne Jaumet possède une paire de lunettes des années 50, mais ce qui nous intéresse présentement c'est qu'il compose de la musique.


Il joue du saxophone (entre autre) et place très bien quelques phrases de son instrument dans le morceau For Falling Asleep, une longue déambulation de plus de 20 minutes dans une gangue de sons synthétiques et gras soutenue par un profond pulse ; quelques tchic-tchic-tchic parsemés de piou-piou piou-piou-piou pioupiou mâtiné de quelques voix de femmes fantômes termine d'emballer le morceau.

Il n'y a pas que dans la pochette que les années 70 se sont pointées, quelque chose dans Mental Vortex est branché sur Kraftwerk. Il y a de temps en temps au milieu des grosses pulsations grasses, mais délicates, un étrange revival folklorique (Emmanuelle Parrenin est à la voix, la harpe et au hurdy gurdy sur deux titres).

Les morceaux étirés d'Etienne Jaumet contenus dans l'album Night Music propose une excellente façon de passer le temps de manière minimaliste...

Etienne Jaumet en concert à La Flèche d'or (ce morceaux n'est pas vraiment représentatif de ce que vous trouverez sur Night Music)